• I. Personnage


    • Nom et prénom : Tenshi Keiko
    • Âge : 16 ans
    • Statut : Je devrais te dire de te mêler de tes affaires mais comme je suis de bonne humeur, je t'annonce donc que je suis célibataire
    • Orientation sexuelle : Bisexuelle
    • Particularités physiques : Vous avez du remarquer sur les différentes photos de son dossier (scolaire) que Keiko n'a pas la même couleur de cheveux. En effet, elle a les cheveux naturellement noirs mais comme elle adore le rouge (rien à voir avec une quelconque envie de sang), elle se teint souvent les cheveux, ces derniers possédant d'ailleurs naturellement des reflets roux à la lumière.
    • Caractère : J'adore le rouge. Je l'ai déjà dit? Just au-dessus en plus? Eh bien je le répète, j'aime beaucoup le rouge, mais ne m'imaginez pas pour autant en dangereuse psycopathe. J'ai un caractère particulier, c'est vrai, aussi vrai que mon passé n'est pas banal, mais je ne tue pas par plaisir. Presque pas. J'ai un sang froid à rendre jaloux James Bond en personne, idem pour ma volonté, et il me faut de toute façon bien ça pour surmonter mes inombrables phobies. En effet, jusqu'à il y a peu, je n'approchait pas l'eau et j'avais le vertige, même si je maîtrise ces phobies de mieux en mieux. Je n'aime pas la vue du sang, sans qu'elle me fasse peur, et je suis claustro, aka j'ai horreur des lieux clos. La foule me met mal à l'aise, me stresse, et je préfère me tenir loin du feu. Je suis rancunière, parano dès que je remarque un détail inquiétant, j'ai des talents de comédienne et de déguisement dignes de Chris Vinyard (hum hum) et la confiance a une nette tendance à disparaître de mon vocabulaire en ce moment. Cependant, je ne vous sauterais pas dessus si je vous croise dans la rue, je vous rassure, au contraire, j'ai une âme de justicière - le premier qui rit en fera les frais, et je vous garanti que c'est cher payé - et les moyens de jouer ce rôle, autant dire que je suis sportive et que j'adore bouger. Au quotidien, je suis gentille, je peux même paraître fragile. Je suis possessive, vous n'avez pas intérêt à toucher à mes affaires, d'autant plus qu'elles contiennent parfois des preuves et informations dont je n'ai aucune envie qu'elles tombent entre d'autres mains que les miennes. Je peux être prudente tout en étant casse-cou, et j'adore la musique, j'ai le contact facile avec les animaux, en particulier les chats et les chiens, que je connais très bien, je suis on peut plus dangereuse si on me donne un ordinateur digne de ce nom avec pour mission de pirater un système ou un autre ordinateur et on compte parmi mes autres passions mon amour des grands espaces - ce qui est plutôt logique au fond quand on est claustro - et mon plaisir à apprendre des langues.
    • Histoire :
      J'ai déjà du vous le dire, mon histoire n'est pas des plus heureuses. Je doute qu'elle vous fasse rire, mais je ne penses pas qu'elle vous fera pleurer non plus. Elle n'est pas terminée, et je ne vous dirais sûrement pas quels sont mes objectifs d'aujourd'hui. Je vous l'ai dit, le concept de confiance m'est de plus en plus étrangé.
      Mon enfance a pourtant été tout ce qu'il y a de plus heureux. Je n'avais pas de frère ou de soeur, pas de famille autre que mes parents et à peine quelques amis, mais j'étais heureuse. Je n'entrerais pas dans les détails de ce qui est, à mon sens, mon jardin secret, mais mon enfance a été merveilleuse. Je découvrais le monde, je me découvrais des passions et mes capacités dans ces domaines, je m'ouvrais au monde et le monde me tendais les bras. Quoi de plus beau?
      Evidemment, j'avais, comme tout le monde, des moments de disputes avec mes parents, mais tous le monde avait de petits problèmes, et sûrement que sans ces moments moins agréables, ceux qui le sont deviendraient ensuite fades.
      Je ne suis pas idiote, mais je leur faisais confiance. Je ne me rendais pas vraiment compte qu'ils me cachaient, qu'ils cachaient mon existence. Mon nom de famille était autre que le leur, et ce nom de famille, je l'ai toujours. Ne rêvez pas, je ne vous dirais pas lequel eux avaient. En tout cas, je savais juste que j'étais un peu différente, mais chaque personne n'est-elle pas unique, par son mode de vie comme par son physique, son caractère et sa vie passée? Je ne m'inquiétais pas, je m'indignais devant des horreurs, me découvris une âme d'écologiste, plaignait les victimes d'agressions et autres horreurs, et puis...
      On dit que la vérité est indispensable pour se construire. J'ai grandis avec l'incertitude au fond de moi, de savoir si ces personnes, si aimantes, étaient réellement mes parents au vu de nos différents nom de famille, mais la réalité était ailleurs. Ailleurs, et bien plus terrible que ce que j'avais imaginé.
      Quel âge avais-je à l'époque? 13 ans? Plus? Moins? Je ne m'en souviens plus, ce n'est pas important. Je sais juste que c'est à cette époque qu'ils ont décidé de me dire la vérité, en partie parce que j'avais commencé à la découvrir : ils étaient bien mes parents, mais ils me cachaient en partie, c'était vrai aussi. J'étais cachée d'une société énorme, une Organisation maléfique dont mes parents étaient déjà les tentacules, un groupe de personnes qui faisaient tout ce que je considérais comme mal.
      J'étais une idiote. J'étais une enfant.
      J'ai aussitôt haït mes parents sans chercher à les comprendre, sans écouter leurs explications. Je n'ai pas fais d'accès de colère, je n'ai pas crié. Non, rien de tout cela, je suis partie. Rien que ça. Je suis allé dormir chez une amie, une de mes seules amies. J'y suis resté une semaine, le temps de me remettre, le temps aussi de m'étonner que mes parents n'aient pas tentés de savoir où j'étais, eux qui étaient si protecteurs. C'est le journal qui m'a appris la nouvelle.
      Une maison brûlée, explosée, détruite. Un lieu disparu, pour un coeur en lambeaux. Je n'y ai pas cru, j'étais sûre qu'ils en avaient réchapé. Mes parents...
      Je n'appris que plus tard que seul un corps avait été retrouvé. Celui d'un homme, mon père. Celui d'une femme avait été retrouvé ailleurs, dans un lieu quelconque de la ville, routes ou hangars désaffectés. La maison de mon amie était désormais mon seul refuge contre un ennemi dont je ne savais rien, un ennemi invisible et contre qui, pourtant, j'aurais pu avoir des armes si j'avais pris le temps d'écouter. Seulement...
      Les meilleurs leçons sont celles que l'ont apprend dans la souffrance. Après ce jour, j'ai toujours veillé à avoir une parfaite maîtrise de moi-même, pleurant un bon coup pour passer le cap. J'ignorais quoi faire, j'ai continué à aller à l'école comme une automate.
      Mes parents avaient bien prévus le futur. L'Organisation ignorait mon existence, ils ne se sont pas intéressés à moi. J'aurais pu avoir une vie normale, fuir ce monde de mort et de chaos.
      J'ai choisi le chaos.
      J'étais une justicière. Une adolescente, certes. Une enfant. Une enfant qui s'imaginait forte alors que la vie venait de lui prouver le contraire en lui enlevant deux des êtres les plus chers à son coeur. Le pire était sans doute de les avait quitté sans leur dire au revoir, en mauvais termes, en colère. Ça, je ne l'accepterais sans doute jamais .
      En fait, si la vie avait continué ainsi, la famille de mon amie acceptant de m'héberger sans parler à la police et moi continuant ma vie comme avant ou presque, j'aurais pu me relever et avoir une vie comme les autres, sauf qu'elle est arrivée.
      Elle se disait être une cousine, j'ai juste cru à une farce quand je l'ai reconnue.
      Chris Vinyard. Une actrice américaine alors que j'étais japonaise, une célébrité alors que je n'étais rien qu'une adolescente perdue, une femme alors que j'étais une enfant. Et elle disait me connaître, être de ma famille alors que je ne l'avais jamais vue.
      Je l'ai acceptée, sans me poser de question. L'étonnement passé, je m'en fichais bien de qui elle était, ou de qui elle semblait être. Elle trouva les mots pour me convaincre, des mots justes, des mots vrais. Je suis tout simplement tombée dans ses bras.
      Cela m'apprit plus tard qu'au final, la douleur ne rend pas forcemment les gens plus intelligents.
      Elle, elle m'apprit ce qui c'était passé : ma mère avait été tuée par le FBI, et mon père c'était révolté contre l'Organisation qui avait traité sa mort comme insignifiante. On l'avait tué, éliminé, fait disparaître.
      Sans laisser aucune trace.
      Je lui ai demandé comment elle savait tout ça, sur cette Organisation si mystérieuse, elle m'a dit la vérité.
      Vermouth.
      Un alcool pour certains, un nom de code pour meurtrière pour moi. Elle aussi en faisait parti. Pourtant, cette fois, je n'ai pas fui cette réalité. J'avais peur que ces hommes en noir mystérieux m'enlèvent à nouveau ce qu'il me restait parce que je leur tournais le dos.
      Aussi étonnant que cela puisse paraître, Chris Vinyard m'a dit tout ce qu'elle savait sur eux. Elle devait deviner la décision que j'allais prendre, je suppose. En tout cas, si c'était à ça qu'elle pensait, elle avait raison : j'ai rejoind l'Organisation, puis j'ai rejoind cet autre groupe obscure qui sévissait.
      Je n'étais pas une agent infiltrée du FBI, je ne rendais de comptes à personnes. Ma vie, mon nom de famille, tout était construit sur des mensonges, je n'avais rien à cacher, ou presque.
      Ma vengeance pouvait commencer.

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