• Seweel Luna

    • On l'appelle Luna, tout simplement, à moins que vous ne lui trouviez un surnom
    • Elle a 17 ans
    • C' est une fille
    • Elle est à la fois Fille du Vent et Faëlle
    • Son niveau : novice

    • Physiquement, elle est jolie, on ne peut pas le nier. Ses formes sont très peu visible, ce qu'elle adore dans son apparence. En effet, ressembler à un garçon ne la gêne pas et surtout, ça lui évite un nombre impressionnant de regards plus que louches de la part des hommes. Elle a une sainte horreur des trucs du style robes et jupes, autrement dit, vous ne la verrez jamais, au grand jamais en porter! Elle a une aura sauvage et libre, et son regard ne fait qu'appuyer cette impression : il est d'une couleur jamais vue, un jaune orangé qui, une chose est sûr, ressemble au regard d'un fauve. Sa peau est très foncée, ce qui est dû à ses origines demi-faëlle et elle a des cheveux foncé aussi, mais plus dans le genre roux foncé, un peu comme l'auburn.
    • Son caractère est assez particulier, car elle est sauvage est civilisée en même temps. Si si, c'est possible! Je vous explique : elle a grandit à l'écart des villes et n'en sait rien, car tout ce qui ne concerne pas son milieu actuel ne l'intéresse pas. Elle connait sa région de vie mieux que sa poche, mais pour le reste, elle est aussi ignorante que si elle avait habité un autre monde, sauf sur les prédateurs. En effet, son côté sauvage viens qu'elle suit souvent des animaux sauvages dans la nature pour les apprivoiser dans la mesure du comprendre, apprendre à les connaître, à pouvoir communiquer, et naturellement, elle a une empathie exceptionnelle avec les animaux. Pour le reste, c'est difficile de déterminer son caractère. Comment vous dire? Chez elle, elle s'intéresse à ses passions, et elle a une totale confiance en ses proches, mais depuis qu'elle découvre tout un tas de chose nouvelle dans des lieux parfaitement inconnus, elle ne se comporte pas tout à fait comme chez elle, vous voyez? Elle est beaucoup plus méfiante bien que curieuse, paranoïaque mais parfois naïve, c'est selon l'impression que lui font les différents lieux qu'elle visite...
    • Elle aime les animaux, surtout sauvages, surtout les prédateurs (en fait, les félins, loups et rapaces), elle aime bouger et se dépasser, elle aime la nature...
    • Elle déteste se retrouver dans une situation qu'elle ne maîtrise et/ou ne comprend pas et elle hait ceux qui tuent les animaux, quel que soit leur motivation!

    • Son histoire peut être courte ou longue, comme on veut. Ah, vous voulez faire court? Très bien. Si l'arbre généalogique de Luna existait sur papier, on aurait plutôt l'impression de se retrouver face à un récapitulatif des différentes guildes et peuples du monde de Gwendalavir. En effet, elle possède une famille assez particulière, mais on ne va pas s'étendre dessus, je dois faire court, et on y passerait des journées entières là-dessus!
      Récapitulons un peu son enfance : son père est un Faël, et sa mère une humaine, aussi Fille du Vent, bien qu'elle ne l'ai pas toujours été. Luna est née et a passé ses premières années sur un navire haïnouk et y a acquis un sens de l'équilibre à toute épreuve. Autant dire que l'idée de jouer au funambule sous son nez est tout simplement ridicule, surtout si c'est pour tomber! Ou alors vous n'aurez plus qu'à remercier la Dame que le ridicul ne tue pas.
      Bref. Ces années furent très heureuses, parfaites en fait. Luna s'acoutuma à merveille à cette vie, la faisant sienne, et puis son père voulut bouger, rentrer chez lui. Il était impensable que la mère de Luna ne le suive pas, aussi le suivit-elle. Ils s'installèrent dans la forêt de Baraïl, y restant un ou deux, revenant un ans ou deux chez les haïnouks... La forêt et les plaines étaient les deux seuls lieux que Luna connaissait, et elle les connaissait bien! Elle appris la langue Faël et le fonctionnement de ce peuple, ce qui était normal étant donné qu'elle était à demi Faëlle, tout comme il était normal qu'elle soit aussi à l'aise que n'importe quel Fils du Vent sur un de leurs navires. Elle fit connaissance avec des humains autre que les Fils du Vents, qu'elle jugea vite sans intérêt sans leur accorder trop d'attention. Ses deux parents étant tous les deux des accros à la liberté, elle en hérita tout naturellement, et alors qu'ils retournaient à la forêt de Baraïl, elle fit une rencontre qui boulversa sa vie.
      Un tigre.
      C'était un tigre. Une tigresse en fait. Elle était alors seule, et elle tomba sous le charme de sa grâce, sa puissance, et quelques secondes plus tard, le félin ne l'ayant pas encore repéré, elle tomba sous le charme de ses petits qu'elle vit apparaître, encore très jeunes. Le tigre était une tigresse!
      Dès lors, Luna n'eut plus d'autre objectif que d'observer ces animaux, de les comprendre, d'être accepter et d'apprendre à communiquer avec eux. Elle voulait tout savoir sur eux, et se découvrit vite une passion démeusurée pour les animaux, les prédateurs en particulier, et, étant seule puisqu'elle n'avait rien dit à ses parents, elle révéla vite une empathie stupéfiante avec ces animaux, bien qu'elle ne se rendit pas compte de cette particularité.
      Elle créa vite un lien encore plus exceptionnel avec un des petits, un jeune tigre. Elle le nomma Hame. Elle était bien à vivre ainsi, avec les tigres, au milieu de la nature. Elle était heureuse. Et puis ses parents s'inquietèrent de ne plus la voir et la découvrirent près des tigres. Il faillirent tirer, mais le Faël fut assez fin pour remarquer que sa fille n'était pas en danger et que les félins n'étaient pas agressifs avant même de se laisser envahir par la peur. Luna leur expliqua donc ce qu'elle avait fait pendant ce temps, et ses parents lui apprirent alors qu'il existait d'autres prédateurs. Lorsqu'elle entendit parler des loups du Nord, son regard brilla et elle se mit en tête d'en trouver. Ses parents voulurent la dissuader, échouèrent. Ils venaient de découvrir la passion de leur fille et son étendue, et savaient qu'elle était déjà trop libre et indépendante pour qu'ils puissent l'en empêcher. Ils voulurent l'accompagner, elle les repoussa doucement et, après une longue hésitation, parti, emportant notamment le sabre que lui avaient offert ses parents il y a quelques ans et dont elle savait désormais se servir aussi bien que d'un arc et d'une flèche, autrement dit très bien. Elle eu en revanche beaucoup plus de mal à quitter la famille de tigres, et surtout Hame. Ce dernier lui facilita la tâche, car il apparut que l'animal était autant attachée à la demi-Faël que cette dernière à lui. Il la suivit sur les routes, se cachant dès qu'une présence, humaine ou autre, approchait. C'est donc heureuse qu'elle commença son périple, avant de compendre l'ampleur de son ignorance. Prise dans ses passions, le sport et le fait de bouger et progresser chaque jour en faisant parti bien avant qu'elle découvre les animaux, elle n'avait jamais prêter le moindre intérêt au reste du monde, et elle se prenait la réalité en pleine poire et le découvrait, avec une extrême méfiance en apparence, mais aussi avec un grand plaisir.
      Elle devait bien avouer qu'il n'y avait pas que les animaux qui étaient intéressants en ce monde, bien que les humains soient rarement intéressants individuellements par leur caractère.
    • Sa famille : Sa mère est Haïnouk et son père Faël, les autres membres de sa famille sont très variées, disons, et elle entretient d'excellentes relations avec eux tous. Quant à ses parents, elle les adore et ne se dissimule pas devant eux. Elle a une confiance aveugle en ses proches.
    • Son arme de départ est un sabre.
    • Actuellement, Luna visite tout Gwendalavir et découvre avec plus de prudence que d'émerveillement le fonctionnement de l'Empire, et bien d'autres choses...

    • Comment avez-vous découvert ce forum? En cherchant des forums en rapport avec l'univers des livres de Pierre Bottero sur le net, tout simplement!
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  • Marchombres :

    Nazumi Azrune - 16 ans - ♀ (Personnage joué)

    Nazu Sanely - ♀ (Présentation non terminée)

     

    Mercenaires :

    Loki Nil'Lowën - 17 ans - ♂ (Présentation en cours)

    Neyane Shime - 19 ans - ♀ (Présentation en cours)

    Seeren Lündal - 24 ans - ♂ (Personnage prédéfini)

    Sayin Sil'Lam - 17 ans - ♂ (Personnage non joué)


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  • I. Personnage


    • Nom et prénom : Tenshi Keiko
    • Âge : 16 ans
    • Statut : Je devrais te dire de te mêler de tes affaires mais comme je suis de bonne humeur, je t'annonce donc que je suis célibataire
    • Orientation sexuelle : Bisexuelle
    • Particularités physiques : Vous avez du remarquer sur les différentes photos de son dossier (scolaire) que Keiko n'a pas la même couleur de cheveux. En effet, elle a les cheveux naturellement noirs mais comme elle adore le rouge (rien à voir avec une quelconque envie de sang), elle se teint souvent les cheveux, ces derniers possédant d'ailleurs naturellement des reflets roux à la lumière.
    • Caractère : J'adore le rouge. Je l'ai déjà dit? Just au-dessus en plus? Eh bien je le répète, j'aime beaucoup le rouge, mais ne m'imaginez pas pour autant en dangereuse psycopathe. J'ai un caractère particulier, c'est vrai, aussi vrai que mon passé n'est pas banal, mais je ne tue pas par plaisir. Presque pas. J'ai un sang froid à rendre jaloux James Bond en personne, idem pour ma volonté, et il me faut de toute façon bien ça pour surmonter mes inombrables phobies. En effet, jusqu'à il y a peu, je n'approchait pas l'eau et j'avais le vertige, même si je maîtrise ces phobies de mieux en mieux. Je n'aime pas la vue du sang, sans qu'elle me fasse peur, et je suis claustro, aka j'ai horreur des lieux clos. La foule me met mal à l'aise, me stresse, et je préfère me tenir loin du feu. Je suis rancunière, parano dès que je remarque un détail inquiétant, j'ai des talents de comédienne et de déguisement dignes de Chris Vinyard (hum hum) et la confiance a une nette tendance à disparaître de mon vocabulaire en ce moment. Cependant, je ne vous sauterais pas dessus si je vous croise dans la rue, je vous rassure, au contraire, j'ai une âme de justicière - le premier qui rit en fera les frais, et je vous garanti que c'est cher payé - et les moyens de jouer ce rôle, autant dire que je suis sportive et que j'adore bouger. Au quotidien, je suis gentille, je peux même paraître fragile. Je suis possessive, vous n'avez pas intérêt à toucher à mes affaires, d'autant plus qu'elles contiennent parfois des preuves et informations dont je n'ai aucune envie qu'elles tombent entre d'autres mains que les miennes. Je peux être prudente tout en étant casse-cou, et j'adore la musique, j'ai le contact facile avec les animaux, en particulier les chats et les chiens, que je connais très bien, je suis on peut plus dangereuse si on me donne un ordinateur digne de ce nom avec pour mission de pirater un système ou un autre ordinateur et on compte parmi mes autres passions mon amour des grands espaces - ce qui est plutôt logique au fond quand on est claustro - et mon plaisir à apprendre des langues.
    • Histoire :
      J'ai déjà du vous le dire, mon histoire n'est pas des plus heureuses. Je doute qu'elle vous fasse rire, mais je ne penses pas qu'elle vous fera pleurer non plus. Elle n'est pas terminée, et je ne vous dirais sûrement pas quels sont mes objectifs d'aujourd'hui. Je vous l'ai dit, le concept de confiance m'est de plus en plus étrangé.
      Mon enfance a pourtant été tout ce qu'il y a de plus heureux. Je n'avais pas de frère ou de soeur, pas de famille autre que mes parents et à peine quelques amis, mais j'étais heureuse. Je n'entrerais pas dans les détails de ce qui est, à mon sens, mon jardin secret, mais mon enfance a été merveilleuse. Je découvrais le monde, je me découvrais des passions et mes capacités dans ces domaines, je m'ouvrais au monde et le monde me tendais les bras. Quoi de plus beau?
      Evidemment, j'avais, comme tout le monde, des moments de disputes avec mes parents, mais tous le monde avait de petits problèmes, et sûrement que sans ces moments moins agréables, ceux qui le sont deviendraient ensuite fades.
      Je ne suis pas idiote, mais je leur faisais confiance. Je ne me rendais pas vraiment compte qu'ils me cachaient, qu'ils cachaient mon existence. Mon nom de famille était autre que le leur, et ce nom de famille, je l'ai toujours. Ne rêvez pas, je ne vous dirais pas lequel eux avaient. En tout cas, je savais juste que j'étais un peu différente, mais chaque personne n'est-elle pas unique, par son mode de vie comme par son physique, son caractère et sa vie passée? Je ne m'inquiétais pas, je m'indignais devant des horreurs, me découvris une âme d'écologiste, plaignait les victimes d'agressions et autres horreurs, et puis...
      On dit que la vérité est indispensable pour se construire. J'ai grandis avec l'incertitude au fond de moi, de savoir si ces personnes, si aimantes, étaient réellement mes parents au vu de nos différents nom de famille, mais la réalité était ailleurs. Ailleurs, et bien plus terrible que ce que j'avais imaginé.
      Quel âge avais-je à l'époque? 13 ans? Plus? Moins? Je ne m'en souviens plus, ce n'est pas important. Je sais juste que c'est à cette époque qu'ils ont décidé de me dire la vérité, en partie parce que j'avais commencé à la découvrir : ils étaient bien mes parents, mais ils me cachaient en partie, c'était vrai aussi. J'étais cachée d'une société énorme, une Organisation maléfique dont mes parents étaient déjà les tentacules, un groupe de personnes qui faisaient tout ce que je considérais comme mal.
      J'étais une idiote. J'étais une enfant.
      J'ai aussitôt haït mes parents sans chercher à les comprendre, sans écouter leurs explications. Je n'ai pas fais d'accès de colère, je n'ai pas crié. Non, rien de tout cela, je suis partie. Rien que ça. Je suis allé dormir chez une amie, une de mes seules amies. J'y suis resté une semaine, le temps de me remettre, le temps aussi de m'étonner que mes parents n'aient pas tentés de savoir où j'étais, eux qui étaient si protecteurs. C'est le journal qui m'a appris la nouvelle.
      Une maison brûlée, explosée, détruite. Un lieu disparu, pour un coeur en lambeaux. Je n'y ai pas cru, j'étais sûre qu'ils en avaient réchapé. Mes parents...
      Je n'appris que plus tard que seul un corps avait été retrouvé. Celui d'un homme, mon père. Celui d'une femme avait été retrouvé ailleurs, dans un lieu quelconque de la ville, routes ou hangars désaffectés. La maison de mon amie était désormais mon seul refuge contre un ennemi dont je ne savais rien, un ennemi invisible et contre qui, pourtant, j'aurais pu avoir des armes si j'avais pris le temps d'écouter. Seulement...
      Les meilleurs leçons sont celles que l'ont apprend dans la souffrance. Après ce jour, j'ai toujours veillé à avoir une parfaite maîtrise de moi-même, pleurant un bon coup pour passer le cap. J'ignorais quoi faire, j'ai continué à aller à l'école comme une automate.
      Mes parents avaient bien prévus le futur. L'Organisation ignorait mon existence, ils ne se sont pas intéressés à moi. J'aurais pu avoir une vie normale, fuir ce monde de mort et de chaos.
      J'ai choisi le chaos.
      J'étais une justicière. Une adolescente, certes. Une enfant. Une enfant qui s'imaginait forte alors que la vie venait de lui prouver le contraire en lui enlevant deux des êtres les plus chers à son coeur. Le pire était sans doute de les avait quitté sans leur dire au revoir, en mauvais termes, en colère. Ça, je ne l'accepterais sans doute jamais .
      En fait, si la vie avait continué ainsi, la famille de mon amie acceptant de m'héberger sans parler à la police et moi continuant ma vie comme avant ou presque, j'aurais pu me relever et avoir une vie comme les autres, sauf qu'elle est arrivée.
      Elle se disait être une cousine, j'ai juste cru à une farce quand je l'ai reconnue.
      Chris Vinyard. Une actrice américaine alors que j'étais japonaise, une célébrité alors que je n'étais rien qu'une adolescente perdue, une femme alors que j'étais une enfant. Et elle disait me connaître, être de ma famille alors que je ne l'avais jamais vue.
      Je l'ai acceptée, sans me poser de question. L'étonnement passé, je m'en fichais bien de qui elle était, ou de qui elle semblait être. Elle trouva les mots pour me convaincre, des mots justes, des mots vrais. Je suis tout simplement tombée dans ses bras.
      Cela m'apprit plus tard qu'au final, la douleur ne rend pas forcemment les gens plus intelligents.
      Elle, elle m'apprit ce qui c'était passé : ma mère avait été tuée par le FBI, et mon père c'était révolté contre l'Organisation qui avait traité sa mort comme insignifiante. On l'avait tué, éliminé, fait disparaître.
      Sans laisser aucune trace.
      Je lui ai demandé comment elle savait tout ça, sur cette Organisation si mystérieuse, elle m'a dit la vérité.
      Vermouth.
      Un alcool pour certains, un nom de code pour meurtrière pour moi. Elle aussi en faisait parti. Pourtant, cette fois, je n'ai pas fui cette réalité. J'avais peur que ces hommes en noir mystérieux m'enlèvent à nouveau ce qu'il me restait parce que je leur tournais le dos.
      Aussi étonnant que cela puisse paraître, Chris Vinyard m'a dit tout ce qu'elle savait sur eux. Elle devait deviner la décision que j'allais prendre, je suppose. En tout cas, si c'était à ça qu'elle pensait, elle avait raison : j'ai rejoind l'Organisation, puis j'ai rejoind cet autre groupe obscure qui sévissait.
      Je n'étais pas une agent infiltrée du FBI, je ne rendais de comptes à personnes. Ma vie, mon nom de famille, tout était construit sur des mensonges, je n'avais rien à cacher, ou presque.
      Ma vengeance pouvait commencer.

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  •   Je hais les Alines.

      Je parle bien évidemment des pirates Alines, qui d'autre?

      Je hais les Alines.

      Je les hais, ou plutôt, je hais ce qu'ils sont : des pirates. Des pillards, des brutes, des... Non, pas des idiotes, pas tous. Sinon, j'aurais pu m'enfuir plus facilement et plus vite. Sinon, ils ne m'auraient peut-être même pas laissée naître.

      Je hais les Alines.

      A cause d'eux, je me bat contre les vagues à bord d'un simple canot, une embarcation minable qui peine à me maintenir au-dessus de l'eau plutôt que de m'emmener dans ses profondeurs. A cause d'eux, je suis épuisée, affamée, assoiffée - si l'idée m'est venue de me pencher pour boire, je l'ai vite oubliée, si je faisais ça, je tomberais imanquablement dans l'eau et se serait la fin. Je suis à bout de forces, et je me sens souillée, indigne de vivre, comme si je n'avais pas ma place sur cette terre.

      Je suis crevée, mais je continue, poussée par ma volonté et par des souvenirs.

      Je hais les Alines.

     

    ♠          ♠          

     

      Je suis une esclave, ou en tout cas quelque chose qui s'en rapproche beaucoup trop à mon goût. Plus sérieusement, je suis une gamine, j'ai, aller, 13 ans grand maximum? Je suis une fille, et je bosse sur un navire des pirates Alines. Je fais tout ce qu'il y a à faire à bord, cuisiner, laver le bateau, et je participe parfois aux manoeuvres. Comme j'ai une plutôt bonne vue, on me confie aussi parfois la vigie. Je rempli tous ces travaux, et d'autres encore, sans faillir, parce que je suis obligée. Si je ne donne pas satisfaction, ils peuvent parfaitement cesser de me nourrir, me battre ou même me jeter à la mer. J'ai connu tous ces cas de figures, même si la seule fois où on m'a jettée par-dessus bord, c'était parce qu'on était à côté de l'île qui sert de repaire aux pirates et que la mer était calme.

      Je suis pas comme les autres enfants, moi, on peut se permettre de me perdre. Ca, c'est parce que je suis la fille d'une Itinérante qui a été violée par un Aline. Je ne crois pas que ça soit si courant que ça, encore plus quand la victime n'est pas tuée après, mais elle a survécu, elle m'a eu et a décidée de me garder. Jusqu'ici, tout va bien, elle m'a aimé comme si j'avais été la fille d'un honnête gars ou tout simplement parce que j'étais sa fille, même si mon père était un connard. En tout cas, suivre les convois des Itinérants m'a endurcie assez tôt, sauf qu'un jour, pour je ne sais quelle raison, ma mère a refait une petite pause, comme il y a des années et, comme il y a des années, elle est allée du côté de la mer. Et, comme il y a des années, elle y a à nouveau croisé mon père qui, cette fois, a décidé de la tuer et puis quand il s'est rendue compte qu'il l'avait violée il y a longtemps et que j'étais donc sa fille, il m'a embarquée. Sinon, je suppose qu'il m'aurait tuée. Des fois, souvent, je me dis qu'il aurait mieux fait de me tuer, ça m'aurait arrangé, tout aurait été tellement plus simple!

      Mais aujourd'hui, non. Aujourd'hui, je ne suis pas de cet avis, parce qu'aujourd'hui, ils ont oublié une heure dans mon emploi du temps de la journée. C'est un fait ultra rarissime, et comme à chaque fois, je veux en profiter pour m'échapper. Je sais, j'ai déjà essayé, ça serait donc étonnant que j'y arrive cette fois, mais j'ai beaucoup d'espoir - il faut bien en avoir parfois, j'ai pas envie de passer ma vie comme ça, et je n'ose même pas penser au moment où je serais une jeune fille et où ils pourront me faire ce qu'ils ont fait à maman... Brrrr! En tout cas, et désolée si je m'égare, j'ai remarqué que plus je grandis, plus j'arrive à trouver de bons plans, et avec un peu de chance, un jour, je réussirais à m'échapper. Et donc, pourquoi pas aujourd'hui?

      Je suis allée du côté des canots de sauvetage qu'on a, par précaution comme sur tous les navires. Si seulement je pouvais en descendre un et mettre les voiles avec... D'accord, à la force de mes bras, je risque de devoir attendre longtemps avant d'atteindre la côté, on n'est pas tout près, mais c'est maintenant ou jamais, et puis il y a parfois des bateaux autour de la côte, je les ai vus.

      J'ai donc sauté dans une des embarcations de sauvetage et j'ai commencé à la descendre discrètement. C'est alors que je l'ai vu : un oiseau qui s'est posé sur une des poutres de bois qui soutenais les canots. Un oiseau de mer, qu'on voit assez souvent, sauf que ce genre d'oiseau n'a pas l'habitude de se poser sur les navires pirates. C'est pour cette raison que je l'ai reconnu, et aussi parce que je l'avais déjà vu. Cet oiseau, à chaque fois que je tentais de m'échapper, il finissait toujours par arriver, et à chaque fois qu'il partait, les Alines rappliquaient et me remettaient au boulot, après m'avoir battue de préférence. C'est pour cette raison que je n'aimais pas le voir, sauf la première fois où j'ignorais ce qu'il allait précéder et où j'avais admiré sa beauté.

      - Approche...

      Si je voulais m'enfuir, il fallait absolument que cet oiseau reste jusqu'à la fin. Heureusement, il ne paraissait pas décidé à s'envoler, me regardant tantôt moi tantôt sur le bateau où la plupart des gens s'étaient mis minables, ce qui était probablement une des raisons de mon inactivité et de l'absence de personnes pour me surveiller. Ils faisaient souvent ça lorsqu'ils revenaient d'un bon pillage. Personnellement, j'avais appris à en tirer parti si, avant qu'ils soient trop ivres et énervés, je leur demandais une petite faveur, ils me l'accordaient en général, sauf si je demandais la lune, comme je l'ai fais les premières fois quand j'étais petite. Dans ces cas-là, je profite généralement d'un petit supplément culinaire et d'être tranquille pour la soirée et jusqu'au début de l'après midi, à condition de savoir dormir quand le reste du bateau fait la fête, évidemment. D'autres fois, évidemment, je m'en tire moins bien, on m'assigne directement à une tâche interminable avant qu'ils soient trop saoûls...

      J'ai soudain cessé de penser à tout ça, concentrée sur ce que je faisais. Encore un peu et je pourrais m'éloigner du navire! En plus, avec l'obscurité, je ne pense pas qu'ils pourront me retrouver, et moi, pour me diriger, j'ai les étoiles. C'est ma mère qui m'a appris à m'en servir, pas ses brutes, même si ils m'ont aussi appris plusieurs trucs à ce sujet, si je n'avais pas su les bases, je pense que je n'aurais rien compris.

      Ma mère... Elle me manque. Je ne sais pas quel âge j'avais quand elle est morte, mais j'étais en tout cas assez âgée pour me souvenir d'elle. Je suppose que j'avais au moins 6 ans, peut-être plus, je n'en sais rien.

      Peut-être que je ne la reverrais jamais mais je pourrais peut-être retrouver les Itinérants qu'elle connaissait, voir même les Thüls qu'elle connaissait, pour me venger des Alines! Enfin, c'était bien beau de rêver, il fallait d'abord que je finisse de descendre le canot, et...

      Zut, l'oiseau bougeait! Je dressais brusquement la tête, priant pour qu'il n'aille pas prévenir les autres - après tout, ça devait bien être sa son rôle puisqu'il m'avait toujours attiré des ennuis jusqu'ici - sauf qu'il n'allait pas vers le pont, mais vers moi. Surprise et un peu effrayée par la taille de ses ailes, j'ai reculé brusquement, lâchant les cordes et terminant ma descente de façon moins discrète que je ne l'aurais voulue, mais je ne pense pas qu'ils l'aient remarqué en haut.

      L'oiseau s'est posé juste devant moi, et là, j'ai cru que j'allais passer par-dessus bord de surprise.

      Il n'y avait plus d'oiseau, à sa place se tenait le pirate qui me faisait office de père.

      - Que...

      Il s'est précipité sur moi. Malgré la surprise causée par sa transformation, je ne me suis pas attardée là où j'étais et j'ai esquivé son coup, mais la barque n'était pas assez grande pour que je lui échappe longtemps. Pas du tout même : j'ai trébuché contre un banc et me suis étalée dans le fond du canot, me cognant et m'égratingant à plusieurs endroits au passage, mais ce n'était rien en comparaison de ce que j'allais recevoir. Je n'étais jamais passée aussi près de l'évasion.

      Mais malgré la déception, j'étais stupéfaite. Alors que le pirate remontait l'embarcation, je n'ai pas pu m'empêcher de balbutier :

      - Mais comment... as-tu pu...

      Je m'attendais à recevoir un coup, au contraire, il m'a sourit et a daigné m'expliquer.

      - Dans ma famille, on peut se transformer un animal, différent pour chacun d'entre nous. Ne me demande pas pourquoi ou comment, je n'en sais rien.

      Et puis il m'a remonté, j'ai eu droit à la correction auquel je m'attendais, mais je m'en fichais.

      Mon "père" m'avait menacé de mort si je répandais cette capacité qu'il avait de devenir oiseau, car peu de gens étaient au courant sur le navire. Mais si lui et les autres membres de sa famille en étaient capables, alors ça devrait être mon cas aussi, et peut-être que le jour où je me transformerais à mon tour, je pourrais m'échapper...

     

    ♦          ♦          

     

      Les jours ont passés, puis les mois, les années, les saisons, et je n'ai jamais vu s'amorcer le moindre début de transformation. Pourtant, j'y croyais, j'y croyais plus encore que les tentatives d'évasion que j'avais répété, une ou deux fois après celle où j'ai découvert l'extraordinaire pouvoir de mon père, un pouvoir qu'il ne méritait d'ailleurs pas. J'espérais, pourtant, rien n'est venu, alors, lorsqu'une nouvelle opportunité s'est présentée, je l'ai saisie, et j'ai réussi.

      C'est comme ça que je me suis retrouvée sur un canot, au milieu d'une mer déchaînée, et si il ne pleuvait pas encore, ça pouvait me tomber dessus à tout moment. On voyait la côte pourtant, sur le navire, mais de mon point de vue bas, tout ce que je voyais, c'était la mer, partout, et le ciel gris au-dessus de moi. Même le bateau pirate Aline avait disparu, pourtant, je continuais à avancer, espérant que je n'avais pas changé de direction depuis mon départ, même si, avec le vent et les vagues, ça me paraissait être une chimère. Vers où est-ce que j'allais? La côte, le navire, leur île? Je n'en avait aucune idée, mais j'ai continué de ramer, continuer, parce que je n'avais rien d'autre à faire et que cesser de ramer était pour moi synonyme de mort.

     

    ♣          ♣          

     

      Je ne sais pas vraiment ce qui m'est arrivé ensuite. Je sais juste que, par je ne sais quel miracle, j'ai fini par atteindre la côte, que se soit alors que j'étais consciente ou pas, mais je suppose que je l'étais parce que quand je me suis réveillée, j'étais sous le couvert des arbres, à quelques pas de l'embarcation qui n'avait amenée là.

      Inutile de préciser que j'étais cassée, courbaturée et épuisée comme jamais, en plus, j'avais faim et j'avais soif. La soif ne dura pas, j'avais la mer entière à ma disposition, mais la faim me posait plus de problème, je n'avais plus l'habitude de la terre. La fatigue a diminué après que j'ai commencé à m'activer, mais j'avais toujours mal partout. Je me suis donc mise en quête d'un village et, par chance, j'en ai trouvé un. Il n'avait pas été pillé - je suppose qu'il fallait quand même que j'ai de la chance parfois - et on m'offrit de la nourriture. On me posa aussi des questions, beaucoup, mais je n'en ai répondu à aucune. Enfin, presque aucune.

      - Allez, dis-nous au moins comment tu t'appelles!

      - Peux pas.

      - Mais pourquoi?

      - Parce que j'en sais rien.

      Et c'était vrai, je ne me souvenais même plus du nom que m'avais donné ma mère, seulement son nom de famille, aussi étonnant que cela puisse paraître, et les pirates de m'en avaient pas donné non plus, le seul point commun qu'ils avaient avec ma mère étant de, justement, préféré m'appeler par des surnoms. Cela avait surpris mes sauveurs, qui avaient décidé d'y remédier.

      -Que dis-tu de Nazu?

      - Nazu?

      - Oui, Nazu, c'est pas mal non? Je me souviens que c'était le prénom de la fille d'une Itinérante qui est venue ici, mais elle a été enlevée par les Alines, ou tuée. En tout cas, ils ont tué sa mère.

      Je me suis figée.

      - Et le nom de cette Itinérante, vous vous en souvenez? Son nom de famille au moins?

      - Hum... Je crois que c'était Sanely, mais je n'en suis pas sûr.

      Sanely... Oui, c'était bel et bien le nom de famille de ma mère.

      - D'accord.

      - Quoi?

      - Je veux bien m'appeler Nazu.

      Nazu Sanely.

     

    ♥          ♥          

     

      La côté me rappelait trop les années passées avec les pirates, je l'ai quitté dès le lendemain, me mettant sur les routes sans aucune préparation. J'ai été très vite attaquée par un trio d'hommes visiblement mal intentionnés. Je les ai tous vaincus.

      J'ignore si la chance y a tenu un rôle, mais j'ai eu l'impression qu'ils n'avaient aucune chance. Il faut dire que ma vie m'a plutôt musclée, et me faire battre m'a rendue endurante aux coups, et m'a appris à me défendre. Oui, les pirates m'ont appris à me défendre en voyant que je ne laissais pas les coups m'atteindre. En tout cas, armée d'un bâton, je me suis occupée des trois lascards et me suis équipée avec l'arc et les flèches de l'un, parce que ma mère m'avait montré comment m'en servir quand j'étais petite, et avec le poignard d'un autre, leurs autres possessions ne me convenant pas pour diverses raisons.

      Ca me faisait vraiment bizarre de revenir sur la terre ferme, et au bout d'un moment, je n'ai même plus pu voir la mer. Je ne m'y sentais pas mal, j'aimais bien la mer même, sauf qu'elle était liée au souvenir des pirates...

      J'étais à cheval vu que j'avais chippé celui d'un des pillards parmi les trois qu'ils avaient entravés à l'écart. C'était un animal plutôt beau, même si on ne pouvait pas dire que je m'y connaisse en la matière. Il était tout gris, un gris que j'aimais bien, gris cendre je dirais. Je ne connaissais pas ces animaux, mais celui-là m'avait parut le plus gentil et le plus adapté, alors voilà... Et puis vu comment mon évasion m'avais crevée, l'avoir n'était vraiment pas plus mal.

      Je n'étais évidemment pas au courant à ce moment des douleurs que provoquent une chevauchée trop longue quand on n'est pas habitué et à mon premier arrêt près d'un point d'au, je peux vous dire que j'ai dégusté. J'en ai profité pour manger un morceau, et comme j'étais songeuse, je me suis détaillée dans l'eau.

      Avec les années passées en mer, j'avais bronzé, c'est certain, pourtant, nombre de pirates étaient plus bronzés que moi. Je crois que j'ai la peau plutôt difficile en la matière, je chope plus de coups de soleil qu'autre chose. J'ai des yeux verts, des cheveux que je dirais châtains roux, si la couleur existe, ou peut-être auburn, je ne sais pas trop, ça dépend où je me met, sous les arbres ou non. Je suis d'une taille normale, je n'ai pas l'impression d'être trop lourde ou particulièrement légère et je suis musclée, à coup sûr. J'ai pas une mauvaise tête, j'ai pas mal de cicatrices, surtout sur les bras et une au-dessus de l'oeil, fine mais longue et assez ancienne. Je...

      Le cheval, ou la, je ne sais même pas si c'est une femelle, s'approche de moi. Comme je ne l'avais pas remarquée avant, quand je vois sont museau à quelques centimètres de ma tête, je sursaute et plonge dans l'eau la tête la première. C'est fou comme je peux me faire surprendre facilement parfois! En plus, la vie sur un bateau, c'est pas l'idéal pour développer l'ouïe et entendre les gens arrivées dans le silence, je suis plus douée pour entendre les gens arriver dans le boucan.


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  • I – Identité



    Nom : Norwen
    Prénom : Aldrea
    Âge : 13 ans
    Familles : Scholiaste, Métamorphe, Mnésique (Croisé, donc)
    Nationalité : Canadienne

    II - Descriptions :



    Description physique : 
    Aldrea se teint souvent les cheveux. Pourquoi? Tout simplement parce que leur couleur naturelle est le violet. Oui, le violet! Vous ne rêvez pas! Comment est-ce possible? Va savoir, une quelconque mutation probablement. En tout cas, le violet, ça ne passe pas inaperçu et quand elle est énervée à cause des réflexion que cela lui attire, elle a le réflexe de passer chez le coiffeur. A part ça, elle est plus mignonne que laide, c'est indéniable, et elle a un visage vraiment très expressif et communicatif, à un tel point qu'on peut être triste ou heureux en la regardant, selon si elle l'est ou non. Pour l'instant, elle est plutôt grande pour son âge, mais comme elle est toujours en croissance, ça ne veut pas dire grand chose.


    Description de caractère : 
    Aldrea est très sensible, c'est à dire qu'elle est très bon public, elle rit et pleure facilement, bref, c'est quelqu'un avec qui parler franchement quand on pense un truc méchant est à éviter. Ceci dit, comme elle a horreur de pleurer en public, elle a tendance à être agressive dès qu'elle sent venir les larmes. Elle est incroyablement peureuse, mais elle possède aussi une grande volonté qui lui permet de la surmonter, mais elle a du mal à le cacher. Elle a des talents de comédienne étonnants. Elle a horreur qu'on lui dise ce qu'elle doit faire, autant dire que la faire obéir est loin d'être évident, quoiqu'elle parvient plus ou moins à accepter l'autorité de certaines personnes.


    III - Histoire :


    Histoire :

    Nombre de membres des Familles ont des histoires pour le moins dures et tristes. C'est le cas d'Aldrea, bien qu'elle soit encore jeune.

    Elle sait depuis longtemps qu'il existe sept Familles en tout, et qu'elle descend de 3 de ces Familles. Difficile de l'ignorer avec Emma, le nom qu'elle a donné à la voix des Mnésique dans son esprit. Ses parents participant activement à la guerre, elle appris très tôt à se méfier des Guides comme de la peste et à attaquer en premier si jamais elle rencontrait un Cogiste, à en vouloir aux Bâtisseurs pour avoir ouvert la porte qui permis à l'Autre de gagner leur monde... En bref, l'éducation qu'elle reçu fut très sévère pour qu'elle puisse se défendre plus tard. Et à côté de cela, elle fut présenté à un nombre incalculable de membres des 3 Familles auxquelles elle appartenait et elle fut difficilement acceptée, étant donné son "hybridation".

    Mais à côté de tout ça, elle était heureuse. Très heureuse. Ses parents lui donnaient de l'amour, même si en grandissant, elle devenait de plus en plus rebelle et allergique à l'autorité. 

    Elle le regrettera toute sa vie.

    Elle c'était disputée violemment avec ses parents. Plus violemment que jamais. Ensuite, elle était partie, sans rentrer pendant plusieurs jours. Elle fini d'ailleurs par s'étonner que ses parents ne l'appellent pas, ne tentent pas de la contacter, rien. Et finalement, elle compris en revenant : sa famille lui tomba dessus pour lui apprendre que pendant son absence, ses parents avaient été assassinés par des Cogistes. Depuis lors, Aldrea leur voue une haine sans limite, haine d'autant plus forte qu'elle se sent horriblement coupable d'avoir quitté ses parents sur une dispute.

    Aldrea se sait Métamorphe, mais jusqu'à maintenant, elle n'a pas encore ressenti l'appel, même si, de l'avis général, ça ne devrait pas trop tarder.



    Autre : 

    HJ: Ou avez-vous connu le forum?    


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